Produits phytosanitaires : quels Equipements de Protection Individuelle ?

Mis à jour le 07/10/2021

La campagne de traitements phytosanitaires a démarré et va s’étaler sur plusieurs mois. Chaque entreprise agricole a mis en place sa stratégie de prévention, qui vise à protéger le végétal tout en préservant la santé des travailleurs qui interviennent sur ce végétal. Afin d’être la plus efficace possible, cette stratégie doit combiner des éléments organisationnels, matériels et humains (cf. lien article « Traitements phytosanitaires : quand sécurité rime avec efficacité » ci-contre).

LES EPI NE SONT QU’UN ÉLÉMENT DANS UNE DÉMARCHE GLOBALE DE PRÉVENTION

Une stratégie de prévention basée sur le seul port des Equipements de Protection Individuelle (EPI) s’avère insuffisante.
Les EPI sont un maillon utile pour limiter la contamination mais pas une armure absolue. Ils présentent des limites : 
Dans la facilité d’usage : nécessité pour le travailleur d’appliquer un “rituel” rigoureux d’habillage/déshabillage qui n’est pas intuitif et demande une appropriation.
Dans le confort d’utilisation : étanchéité et respirabilité de l’EPI sont 2 objectifs compliqués à concilier technologiquement, ce qui peut rendre le port de l’EPI difficile en période de chaleur, comme il en existe au moment du printemps et des mois d’été.
Dans la durée d’efficacité : l’EPI a une durée d’utilisation indiquée par le fabricant dans la notice d’utilisation et qui peut varier à la baisse en cours de journée si l’EPI subit un accro, si l’EPI est souillé par un déversement accidentel du produit phyto.
Ils doivent trouver leur juste place dans un dispositif plus global (conception des postes de travail, organisation des travaux, gestes de sécurité) qui tient compte de la réalité du travail et des aléas. De plus, afin que ces équipements ne deviennent pas eux-mêmes une source de contamination, ils doivent être gérés, utilisés, stockés, remisés, renouvelés avec soin. 

Traitements phytosanitaires : quand sécurité rime avec efficacité